mardi 2 février 2010

Ségolène Royal, Une démocratie d'avance

Lors de l’élection présidentielle de 2007, Ségolène Royal, prenant conscience de l’affaiblissement de la démocratie représentative avec une abstention en hausse et un désaveu des politiques avait mis en avant la démocratie participative.

Cette idée avait suscité à l’époque au Parti socialiste et dans la classe politique beaucoup de sarcasmes.

Lors du congrès de Reims, beaucoup de dirigeants socialistes considéraient encore la démocratie participative comme une forme de populisme.

On s’aperçoit aujourd’hui que cette volonté de Ségolène Royal de faire avancer la démocratie participative en France, comme une des réponses à la crise démocratique, était un choix précurseur. La démocratie participative devient en effet un sujet d’étude de plus en plus important et tous les politiques souhaitent s’en saisir davantage sans en maîtriser toujours la portée réelle.

Dans ce contexte, France Inter a consacré deux matinales à la question de la démocratie participative, offrant ainsi au plus grand nombre et à une heure de grande écoute une forme d’université populaire et l’accès au savoir des chercheurs les plus avancés sur la question de la participation et de la citoyenneté.

Vous trouverez ainsi ci-dessous l'intervention de :

Michel Fize

"L'individualisme démocratique : les clés de la démocratie participative : essai"

La France n'est plus une démocratie représentative classique, mais une démocratie participative, celle des individus-rois qui refusent le règne des élites qui les représentent. M. Fize montre que la crise, qui paralyse le Parti socialiste, annonce une crise générale.

Editeur : Ed de l'Oeuvre

Parution : 5 janvier 2010

et aussi


"Le nouvel esprit de la démocratie : actualité de la démocratie participative"

de Loïc Blondiaux, professeur de science politique à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne. ed Seuil. Coll La République des Idées, 2008.


Essai tentant de tracer le cadre théorique et pratique de la démocratie participative, extension de l'exigence démocratique. Examen des raisons de la montée en puissance de cette demande politique, critique des diverses expériences conduites et recherche de la forme sous laquelle la démocratie participative peut effectivement conduire à un approfondissement de la démocratie elle-même.



Myriam REVAULT D'ALLONNES

Philosophe, elle enseigne à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (EPHE)

Pourquoi nous n'aimons pas la démocratie

LIVRE DISPONIBLE A PARTIR DU 11 FEVRIER


On se souvient de la formule de Churchill: "la démocratie est le pire des régimes, à l'exception de tous les autres". A l'évidence nous n'aimons pas la démocratie. Et pourtant, nous sommes tous démocrates (...)

Myriam Revault d'Allonnes s'interroge non pas sur les critiques ou les sarcasmes dont la démocratie est l'objet, mais sur la nature de l'expérience démocratique, travaillée par l'incertitude, le conflit, l'inachèvement, inextricablement liée à ce qui s'oppose à elle et la menace.

éditeur : Seuil


lien : http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/parenthese/

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